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Les Blouzayeurs

"Mon nez la dedans"

"Blanc-bec"

"Que le rose nous grise"

"Ma chopine"

2014 blouzayeurs

b

LES BLOUZAYEURS
"Blues de là !"
Bluesiac

B. B., Albert et Freddie
Blanc-bec
Mon nez là-dedans
Pis c’est tout
Que le rose nous grise 3
I’m Tore Down (J’suis bourré)
Bien sûr, c’est facile
Hector a bien raison
Les filles septentrionales
Ma chopine
Ok, tu te casses
On ne vit qu’une fois (en public)

...
Pour commander (février 2014) :
Boutique Bluesiac chez Brennus Music

Voir aussi la page ZU

Les paroles de ZU


Portraits chinois :

ZU
Si vous étiez :
Un artiste étranger : Donald Westlake
Un artiste français : Serge Gainsbourg
Une star du rock morte avant l'âge de 30 ans : Robert Johnson… ah du rock ? Keith Richards !
Un tube : Get Back
Un blues : Do You Know What It Means To Miss New Orleans (version Billie Holiday)
Un disque (vinyle) : Roxy & Elsewhere (Frank Zappa)
Une guitare : Giannini Craviola 1978
Un homme politique : Michel Ricard, non… Rocard ! Mais ça commence à dater…
Un alcool : Michel Ricard, non… la bière !
Une cigarette : 6 ans au mois de janvier 2014.
Une couleur : rouge
Stones ou Beatles : I'M So Tired that I Can't Get No Satisfaction

Pascal Rosiak
Si vous étiez :
Un artiste étranger : Lynn August
Un artiste français : Marc Berthoumieux
Une star du rock morte avant l'âge de 30 ans : je ne fréquente pas les morts !
Un tube : Rocamadour, the first tube du revival de l'accordéon with Gérard Blanchard
Un blues : Love at first sight (Lynn August)
Un disque (vinyle) : Köln Concert (Keith Jarrett)
Une guitare : Rien à foutre des guitares !!!!
Un homme politique : Coluche
Un alcool : Vodka
Une cigarette : une roulée, bien roulée avec amour... avec les mains aussi...
Une couleur : bleu nuit d'hiver avec des reflets dans la neige
Stones ou Beatles : alors les 2 mon commandant ! je ferais même un mix : BEA(tles) et (sto)NES, ce qui donne BEANS = "haricots" et je reviens (CQFD) vers mon artiste préféré Lynn August le roi du Zydéco (haricots, zarico).


.:: L'univers des Blouzayeurs ::.


B. B., ALBERT ET FREDDIE

C’est l’histoire d’un mec qui veut faire du blues.
Alors il va voir un pote et lui demande :
- Dis, t’aurais pas des disques du King ?
Alors l’autre lui répond :
- Ah ouais, tu veux faire du rock’n’roll ?
- Ben non, je veux faire du blues électrique...
- Mais alors, t’as rien compris ! Allez viens... on va chez B. B., Albert et Freddie !

Salut les gars, moi c’est B. B.
Et je suis la seule vraie super star du blues
S’il y a un roi, tu vois c’est bibi !
Car je suis la seule vraie super star du blues
Mes costards, ma Lucille et mon Rock Me Baby
Sont connus, man, de Tokyo à Paris !

Allez, maintenant on va chez Albert
De B. B., il s’est fait passer pour le demi-frère

Hey les mecs, moi c’est Albert
Et je suis le premier grand guitariste gaucher du blues
Question roi, tu vois, je fais l’affaire
Car je suis le premier grand guitariste gaucher du blues
Mes costards, ma pipe et mon Crosscut Saw
Sont connus, man, de Buenos Aires à Chicago !

Bon, pour finir, je vais te présenter Freddie
Freddie, c’est celui qui a le plus d’énergie !
Hello guys, moi c’est Freddie
Et je suis le seul vrai colosse du blues
Tu veux un roi ? Regarde, tu l’as ici
Car je suis le seul vrai colosse du blues
Mes solos, ma 355 et mon Tore Down
Sont connus, man, de Moscou à Houston !

B. B.... King !
Albert... King !
Freddie... King !
Et l’vice c’est de croire, quoi
Que les blancs sont les rois

B. B.... King !
Albert... King !
Freddie... King !
Et l’vice c’est de croire, tu vois
Que les blancs sont les rois
Et l’vice c’est de croire, quoi
Que les blancs sont les rois
Et le vice c’est de croire, tu vois
Que les blancs sont les rois

© ZU

BLANC-BEC

J’voudrais changer de gueule
Me tartiner de cirage
Faire bien plus que mon âge
Et chanter comme l’aïeul
J’voudrais qu’à la guitare
Mes doigts fassent du picking
Que ce soit pas une tare
De faire sa p’tite cuisine

(Refrain)
Mais rien à faire
C’est écrit dans mes plans
J’arrive pas à jouer hors du temps
De toute façon je le vois tous les matins
Y a comme une voix
Qui me dit tout bas :
“Il faut te faire une raison, mec
Toute ta vie tu s’ras un blanc-bec”

Alors je m’suis tiré
Tenté le grand écart
J’ai battu le pavé
Et bu tous les soirs
Jamais eu de chance en amour
Et impossible de prendre des cours
J’ai hanté les comptoirs
Ça oui, complètement noir !

Refrain

Et pis un jour basta !
J’ai ouvert grand le bec
Si tu rates l’ultra
Faut pas louper l’nec !
A force de devenir vieux
Ça allait vachement mieux
Même si à l’entour
Rôdaient les vautours
(Comme toujours)

(Refrain)
Bon c’est à faire,
A écrire dans mes plans
Il faut que je m’joue du temps
Maintenant, du matin au soir
Ne pas perdre le nord
Je me le dis bien fort :
“Il faut t’faire une raison, gars
Toute ta vie y aura plus con qu’toi”

© ZU

MON NEZ LÀ-DEDANS

Le jour où je t’ai vue
Tu as pris les devants
Franchement si j’avais su
J’aurais botté ton cul avant...

Mais c’est la dernière fois
C’est la dernière fois
C’est la dernière fois, babe
Que j’mets mon nez là-dedans !

Tu m’as trouvé violent
T’as dit : ”J’en fais autant”
Tu as pris ton élan
Et j’en ai eu plein les dents...

Mais c’est la dernière fois
C’est la dernière fois
C’est la dernière fois, babe
Que j’mets mon nez là-dedans !

T’as voulu qu’on voie des gens
Tu m’as présenté tes parents
Tu m’as présenté tes enfants
Tu m’as présenté tes amants

Mais c’est la dernière fois
C’est la dernière fois
C’est la dernière fois, babe
Que j’mets mon nez là-dedans !

T’as voulu qu’on se marie
T’as dit : ”C’est pour longtemps”
Et puis à la mairie
Tu m’as fait du flan...

Et c’est la dernière fois
C’est la dernière fois
C’est la dernière fois, babe
Que j’mets mon nez là-dedans !

Alors on s’est dit faut que ça roule
Faut faire les choses en grand
Mais un gamin pour qu’il roucoule
Il lui faut du sentiment...

Et c’est la dernière fois
C’est la dernière fois
C’est la dernière fois, babe
Que j’mets mon nez là-dedans !

© ZU

PIS C’EST TOUT

mur amical
Je te pisse dessus
Ça n’a rien de sale
J’arrose un morceau de vécu

C‘est une inondation localisée
Avarie nocturne et empressée
De ma vessie joyeuse
La meilleure des solutions aqueuses...

... pour nourrir avec méthode
Un serpentin festif
Qui danse et se dérobe
En deltas additifs

(Refrain)
Ô monde contenu
Je pisse sur ton froid
Et mon robinet nu
En pleure de joie

Regarde ces ruisseaux de larmes
Tracer leurs chemins sinueux
Et leurs arabesques pleines de charme
En rigolent pour deux

Ô monde bien droit
Je t’envoie des zigzags
Et si quelqu’un me voit
Ça fera des vagues

Je te paie ma dette en liquide
Je suis riche et ma fontaine
De jouvence, comme un fluide
Emporte mes peines

On s’reverra un jour dans la rue
En attendant, je signe là
Une aquarelle tordue
Qui se prolonge sous mes pas

Refrain

© ZU

QUE LE ROSE NOUS GRISE

A quoi ça te serre
Ces bras de mer
Ces eaux usées
Déversées
A quoi ça te serre
Cet éphémère
Ces minutes écoulées
Séchées

(Refrain)
Il est tard pour l’étau
Faudrait s’envoler plutôt
Pendre la prose, lâcher prise
Que le rose nous grise
Que le rose nous grise

C’est pas de veine
Si c’est sans gain
Si le vélin saigne
A peine, en vain
Faudrait qu’on s’enfile
Sans s’effilocher
Faudrait qu’on s’en fiche
Sans se fâcher

Refrain

A quoi ça te serre
Cet ivoire clair
Les défenses t’enfoncent
Dans l’errance et ses ronces
A quoi ça te serre
D’avoir le poing en l’air
Sans ce nerf odieux
De se tendre à deux

Refrain

© ZU

J’SUIS BOURRÉ (I’M TORE DOWN)

J’suis bourré,
J’suis en train de piquer du nez
J’suis bourré,
J’suis en train de piquer du nez
C’est comme ça qu’je suis
Chaque fois qu’ma nana est partie.

J’vais jusqu’à la rivière pour me foutre dedans
Ma nana s’pointe et m’dit :
“Stop, c’est moi qui te dirai quand !”

J’suis bourré,
J’suis en train de piquer du nez
C’est comme ça qu’je suis
Chaque fois qu’ma nana est partie

Je t’aime, ma belle,
Ouais, Tout feu, tout flamme
T’aimer comme ça, tu sais, c’est une vraie came
Je t’aime le matin
Et le soir aussi
Mais chaque fois que tu pars
Tu me laisses seul ici

J’suis bourré,
J’suis en train de piquer du nez
C’est comme ça qu’je suis
Chaque fois qu’ma nana est partie

Je t’aime, ma belle, de tout mon cœur
Avec toi je suis un sacré torpilleur
Je mentirais si tu me le demandais
Maintenant je sais qu’ça sent super mauvais

J’suis bourré,
J’suis en train de piquer du nez
C’est comme ça qu’je suis
Chaque fois qu’ma nana est partie

“I’m Tore Down” (Sonny Thompson / Fort Knox Music), écrit pour Freddie King en 1962. Libre adaptation française du texte par ZU.

BIEN SÛR, C’EST FACILE

Bien sûr, c’est facile
De passer la nuit
Au bord des étoiles comme si
On était seul sur une île

Bien sûr, c’est facile
D’échanger sa sueur
Un coup tard avec l’âme sœur
Un coup tôt sur le fil

(Refrain)
Mais qu’est-ce que tu vois
Là-bas ?
On dirait des gens heureux
Propres sur eux...
Et qu’est-ce que tu vis
Ici ?
Derrière ton brouillard
Comme un sale cafard...

Bien sûr, c’est facile
D’être dangereux
Le long de l’abîme amoureux
Pour que l’autre tombe pile

Bien sûr, c’est facile
De s’imaginer
Des rêves de verre tout cassés
Et de bâtir une idylle

Refrain

© ZU

HECTOR A BIEN RAISON

Eh vise un peu
Où j’ai mis le pied
J’suis pas dans la merde
J’ai mis l’pied dans un blues
Oh la vache
C’est le blues du pays
I wanna go home
Wanna see my baby
Et retirer mes grolles
Plus de rock’n’roll
Parce que ça me colle
Parce que ça me colle
Parce que ça me colle, Hector !

Mais r’garde un peu
De quoi t’as l’air
Les oreilles décollées
Les deux pieds dans le blues
Oh la vache
C’est le blues du terroir
You wanna go back
Back to le noir
Et vomir tout l’alcool
Qui s’accroche à tes grolles
Parce que ça te colle
Parce que ça te colle
Parce que ça te colle, Hector !

Mais qu’est-ce que t’en as fait
De ton porte-voix ?
T’as un porte-mine
A la place du foie
Oh la vache
C’est le blues du réveil
Faut tomber le masque
Get out of that jail
Et pis lâche-moi les basques
I’t’faut du rock’n’roll
Parce que ça te colle
Parce que ça te colle
Parce que ça te colle, Hector !

© ZU

LES FILLES SEPTENTRIONALES

JJ’ai écrit des tas de billets doux
Qu’un pote interceptait à merveille
Pour les signer, l’amour c’est fou
Quand on est mioche à Créteil

J’ai perdu mon chemin
Sur une colline après une bière
Avec une Française au pays des rouquins
Que j’n’ai bécotée qu’en Angleterre

J’ai vibré pour la première fois
Dans les bras d’une Belphégor
D’elle, il me reste une guitare de joie
Et des rêves de Maisons-Alfort

(Refrain)
Au nord, j’ai payé de ma personne
Au sud, pas moyen, pas moyen
Par tous les moyens, j’ai cherché
une personne
Quelqu’un pour qui on s’époumone
Les filles septentrionales
Ont une langueur d’avance
Peut-être l’aurore boréale
En tout cas, j’ai jamais eu d’ex…
Jamais eu d’ex… en Provence !

J’ai pêché un jour la morue
Par mer démontée, tant pis
Mais au port presque nu
C’est moi qui tanguais avec la sirène de Loctudy

J’ai léché des tas de vitrines
Avec l’haleine d’edam
Compréhensives toutes mes copines
Des rues pavées d’Amsterdam

J’ai connu des hivers rigoureux
A ne pas mettre dehors
un homme
Mais lorsque les poupées
furent deux
La banquise, pourtant, fondit
à Stockholm

Refrain

J’ai un peu abusé du houblon
A Bruxelles, du matin au soir
Brunes, blondes, rousses,
que du bon !
Les Belges ne font jamais d’histoires
(enfin...)

Et dans la ville aux trois fleuves
Coincé entre deux collines
J’ai rencontré celle qui m’abreuve
Me nourrit, me câline... pas radine

Refrain

© ZU

MA CHOPINE

J’aime bien prendre une chopine avec ma copine
On devise sur les étrangers
En terrasse on sait se cultiver
On s’en fout, on s’moque
C’est fumeux, on smoke
Où sont les waters
C’est toujours par derrière

J’aime bien prendre une chopine avec ma copine
Tous ces gens qui passent partout
C’est la porte ouverte aux coucous
On se salue, ça va louloute ?
Ça fait cata’ de la Redoute
Sont tous en cohorte
Nous c’est plutôt taillage de shorts

(Refrain)
On s’fait des films, y a des doublures
Ça oui ça tourne, pour sûr
Des fois on passe le col du fémur
Des fois c’est le Val-de-Grâce, j’te jure
J’aime bien prendre une chopine
Avec ma copine

J’aime bien prendre une chopine avec ma copine
On r’fait la façade avec des pintes
On met les points, on lésine, on feinte
Y a des perles, y a des pépites
Les cacahuètes sont gratuites
La note est salée, tant pis
Ça donne soif, y a du débit

Refrain
J’aime bien prendre une copine
Avec ma chopine
Avec ma copine... avec ma chop... ma cop...

© ZU

OK, TU TE CASSES

Ok, tu te casses
T’en as marre de mes bitures
Tu veux plus boire la tasse
Je suis saqué, ça qu’est sûr

Mais tu as bien du culot
De parler d’ivresse
Toi qui ne bois que de l’eau
De rose... Faut que je m’en délivre, est-ce...

Que tu te casses
Vraiment ?
Mon rêve est-il de glace
Pilé sur tes sarments ?

Tu as bien du culot
De parler d’ivresse
Toi qui ne bois que de l’eau
De rose... Faut que tu m’en délivres, est-ce... que...

Je serai dur, dur, dur
Est-ce que j’aurai d’la bouteille ?
Si tu fais le mur, mur, mur
Pendant mon sommeil ?
Susurre, sûre
A mon oreille
Ou bien jure, jure, jure
Que t’es pas pareille...

Ok, tu me renverses
Tu me laisses la tête en bas
Tu t’es trempée dans mes averses
Et aussi sec : tu t’en vas

Mais tu as bien du culot
De parler d’ivresse
Toi qui ne bois que de l’eau
De rose... Faut que tu m’en délivres, est-ce... que...

Je serai dur, dur, dur
Avec la prochaine !
Si tu fais le mur, mur, mur
De la haine !
Et que tu me susurres, sûre
Que ton aubaine
Est plus pure, pure, pure
Que ma peine...

Ok, tu te casses...
Ok, tu te casses...

© ZU

ON NE VIT QU’UNE FOIS

Si je dis que je te veux
C’est que je ne t’en veux pas
Si je dis que je te veux
C’est que je ne t’en veux pas

Allez viens, avant qu’on soit vieux
On ne vit qu’une fois !

Tu dis qu’avec moi tu es loin
De tous tes faux pas
Tu dis qu’avec moi tu es bien
Que le temps n’existe pas

Allez viens, au moins jusqu’à demain
On ne vit qu’une fois !

L’amour coule entre nous
Et dans tes larmes je me noie
L’amour coule entre nous
Est-ce un drame si je te bois ?

Allez viens, donne-moi encore un coup
On ne vit qu’une fois !

Tu as tant de choses à dire
Au creux de mes bras
Tant de choses à cueillir
Les fruits sont là, devant toi

Allez viens, viens donc te nourrir
On ne vit qu’une fois !

L’amour roule autour de nous
Ils en parlent, ils y croient
L’amour roule autour de nous
Mais regarde, ils sont tous en bois

Allez donne ta main, et soyons fous
On ne vit qu’une fois !

© ZU

 

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