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"Du sang dans la bouche"

"Tout l'temps d'rentrer trop tard"

"Pas besoin de réveil matin"

"Personne"


witch

Les Witch Doctors
"14 Heures Par Jour"
Bluesiac 8707
Mai 2012

1. Du sang dans la bouche
2. Tout l'temps d'rentrer trop tard
3. Pas besoin de réveil matin
4. 14 heures par jour
5. Tu parles d'un Witch Doctor
6. Les mirages
7. Personne
8. Dans l'temps
9. Le prix du temps
10. L'heure où rien ne bouge

Pour commander :
Boutique Bluesiac chez Brennus Music


Portait chinois :
Jean-Christophe PAGNUCCO

(bassiste- chanteur)
witch doctors
Si vous étiez...

Un artiste étranger : John Fogerty
Un artiste français : Patrick Verbeke
Une star du rock morte avant l'âge de 30 ans : Eddie Cochran
Un tube : We’re Gonna Make It (Little Milton)
Un blues : Let the Good Times Roll (Louis Jordan)
Un disque (vinyle) : "Blues in The Bottle"par Lightnin’Hopkins
(Prestige / Bluesville)
Une guitare : Une Gibson J 200 acoustique
Un homme politique : Mighty Mo’Rodgers
Un alcool : Calva
Une cigarette : une Blonde
Une couleur : Le Bleu, vindieu !
Stones ou Beatles : Stones, bien sûr !

Portait chinois :
Olivier GEBENHOLTZ
(Batteur)
witch doctors
Si vous étiez...

Un artiste étranger : T-Bone Walker
Un artiste français : Eddy Mitchell
Une star du rock morte avant l'âge de 30 ans : Janis Joplin
Un tube : Crossroads
Un blues : Malted milk
U n disque (vinyle) : Big Bill Broonzy sing country blues
Une guitare : Gibson ES-335
Un homme politique : Barack Obama
Un alcool : Bière
Une cigarette : Gitane
Une couleur : Rouge
Stones ou Beatles : Stones

Portrait chinois :
Emmanuel Desnos
(guitariste)
witch doctors
Si vous étiez...

Un artiste étranger : B B King
Un artiste français : Paul Personne
Une star du rock morte avant l'âge de 30 ans : Jimi Hendrix
Un tube : Hallelujah I just love her so
Un blues : The thrill is gone
un disque (vinyle) : Pinetop is just top
Une guitare : Une Les Paul gold top
Un homme politique : Jules Ferry
Un alcool : Whisky
Une cigarette : Bon, juste une parce que j’ai arrêté.
Une couleur : Daltonien
Stones ou Beatles : Fromage et dessert


.:: L'univers des Witch Doctors ::.


witch doctors

DU SANG DANS LA BOUCHE
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

Du sang dans la bouche et trois fois rien dans la poche
Ta dernière escarmouche trotte encore dans ma caboche
J’écoute la voix du sage
Toute la colère est rentrée
Coincée dans l’œsophage j’ai du mal à l’avaler
Tu m’avais promis tout tant que j’avais encore le temps
De suivre la voix des fous et de flâner avec le vent
Mais trop lassé d’esquisses t’as dit que tu t’envolais
Dans cette brise complice qui fait tout pour m’achever
Là sur le pas de ta porte frontière entre mes deux vies
Ce vieux blues qui m’asticote au lieu de me donner l’envie
De chausser mes bottes de sept lieues
Sept lieux communs pour vagabond
Que la liqueur et la route
Efface la dernière de mes dernières illusions.
Mais la route est longue pour ceux qui vont dans le noir
Qui virevoltent et qui fondent au moindre tendre regard
Avant que le cœur ne s’arrache autant le tordre et le vider
Pour s’effacer sans une trace
Quand notre heure aura sonné !
Du sang dans la bouche (4 fois)
Que la liqueur et la route efface la dernière de mes dernières illusions.

TOUT L’TEMPS D’ RENTRER TROP TARD
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

J’peux compter les bouteilles qui tombent en tabouret de bar
Héler des taxis qui m’éclaboussent dans le bleu du soir
Oh j’ai tout l’temps de rentrer trop tard (x 3)
Depuis qu’c’est plus toi qui m’attends

Faire tourner entre mes bras quelques filles peu farouches
Fumer des milliers de cigarette vider les cendres dans ma bouche
Oh j’ai tout l’temps de rentrer trop tard (x 3)
Depuis qu’c’est plus toi qui m’attends

M’réveiller au matin cassé dans des rades interlopes
Tomber sur l’bitume embrumé et puis ramper comme un cloporte
Oh j’ai tout l’temps de rentrer trop tard (x 3)
Depuis qu’c’est plus toi qui m’attends

J’ai bien refait les comptes recomptée l’addition
Ton départ me coûte trop cher c’est toute ma ville qui tourne plus rond
Oh j’ai tout l’temps de rentrer trop tard (x 3)
Depuis qu’c’est plus toi qui m’attends

Oh j’ai tout l’temps de rentrer trop tard (x 4)
Depuis qu’c’est plus toi qui m’attends

 

PAS BESOIN DE REVEIL MATIN
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

Pas besoin de réveil matin, la nuit me chasse au petit jour (x 2)
Pas besoin de pills ni de médecins depuis qu’j’ai perdu mon amour

J’me cogne aux meubles qui entravent mes pas,
Rien qui r’mette ma tête à l’endroit (x 2)
Alors que l’soleil se lève ou pas,
Mon corps s’en cogne et mon cœur a froid.

Alcool speed ou nicotine, y a longtemps qu’j’ai renoncé
Ça m’fait l’effet d’une aspirine, j’sens qu’les bulles et l’goût salé
Pas besoin de réveil matin, la nuit me chasse au petit jour
Pas besoin de pills ni de médecins depuis qu’j’ai perdu mon amour.
Au rythme où toutes ces choses s’en vont,

C’est à peine si j’ose toucher le fond (x 2)
Du bout du rouleau au bout de mes doigts
Pas moyen de franchir le pas.

14 HEURES PAR JOUR
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

Refrain : je trime pas loin de 14 heures par jour
Je trime pas loin de 14 heures par jour
Je trime pas loin de 14 heures par jour
Pas moyen d’avoir 10 minutes de ton amour

Notre maison ce n’est qu’un toit et 4 murs (x 3)
Mais t’y boucler à double tour ça me rassure
Refrain

J’supportais plus que tu fasses les 400 coups (x 3)
Mais si on m’attrape tu me suivras jusqu’au bout
Refrain

Ils ont frappé deux fois au 12ème coup de minuit (x 3)
Quand la porte a sauté les deux coups sont partis
Refrain

TU PARLES D’UN WITCH DOCTOR
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

J’suis rentré au matin cassé d’une nuit de blues juste un peu moite
Croisé ma femme et mes quatre mômes et trois d’entre eux rentraient de boite
Tu parles d’un witch doctor (3 fois)
Même pas foutu d’faire le bien autour de toi

Ils m’ont dit c’est une chance que t’aies pas oublié tes clefs
Nous on se change et on se casse le temps d’s’avaler un café
Tu parles d’un witch doctor…

J’ai signé deux trois autographes j’ai même fourgué quelques cd
J’ai eu 14 ou 15 rappels chez moi j’ai qu’le droit de la boucler
Tu parles d’un witch doctor…

Et quand j’me pointe avec ma gratte pour leur chanter mon dernier tube
Ils m’disent ton vieux blues on s’en tape reviens quand t’auras fait fortune
Tu parles d’un witch doctor…

Heureusement qu’ma douce perd pas le nord elle a préempté mon cachet
Et dès qu’je passe une nuit dehors elle sait combien j’vais lui ramener
Tu parles d’un witch doctor…

LES MIRAGES
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

J’ai reçu ta lettre ce matin
Sur un insignifiant parchemin
Ce papier froissé comme nos vies
Sur lequel je lis que tout est fini
Un amour ça tient à pas grand-chose
Juste à ce que la vie te propose
Des chances qu’on flingue aux rêves qu’on laisse
Ce ne sont que des faux semblants qui blessent
Les mirages de ton amour
Qui m’ont rendu idiot aveugle et sourd
Les mirages de chaque jour
La réalité en dernier recours
Les châteaux de sable recouverts par les flots incessants de la mer
Des grains de poussière semés aux vents
Où tournoie le sel de nos tourments
Les mirages de nos amours
Qui nous caressent nous frappent à chacun notre tour
Les mirages de chaque jour
La réalité en dernier cours
J’ai reçu ta lettre ce matin
J’ai froissé ce papier dans ma main
De rêves en strass aux fausses paillettes
Un nuage passe et le rêve s’arrête.

PERSONNE
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

J’suis né au matin d’une nuit où la terre s’est mise à trembler (x 2)
Maintenant c’est comme si le sol vengeur se dérobait sous mes pieds
J’enchaîne les faux pas la machine du destin s’est enrayée (x 2)
Je m’demande qui m’tendra la main au jour du jugement dernier.

Refrain : Personne, oh non personne (x 2)
Ce ne sont que mes pas qui résonnent mais qui ne réveillent personne
Au premier jour le froid m’a saisi, pris dans un berceau de fer (x 2)

Et puis le cocon des machines m’a cloué sur cette terre
J’en ai gardé des cicatrices, j’suis fiévreux j’ai le souffle court (x 2)
Comme si ma vie n’était qu’la suite du cauchemar des premiers jours
Refrain : J’suis Personne, oh non personne (x 2)

Ce ne sont que mes pas qui résonnent mais qui ne réveillent personne
L’enfance est passée comme la fièvre en me laissant ce corps lourd (x 2)
Privé des exaltations mièvres, j’ai jamais su être sourd
J’voudrais vivre dans l’regard des autres, Y voir tout c’que je ne suis pas (x 2)
Mais je m’sens las et impuissant, comme si je n’existais pas

Refrain : J’suis Personne, oh non personne (x 2)
Ce ne sont que mes pas qui résonnent mais qui ne réveillent personne

DANS L’TEMPS
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

J’ai beau travailler comme un damné tout le jour
Y a pas moyen la nuit d’approcher l’ombre de l’amour
Comme ce vieux blues qui traîne et qui m’ colle à la peau
C’est le silence qui s’insinue dans chacun de mes mots

Dans l’temps, j’avais le temps de vivre
Dans l’temps, tant de rêves à poursuivre
Dans l’temps, la chance n’avait qu’à m’suivre,
Dans l’temps rien malgré quoi survivre
Dans l’temps, j’avais le temps de tuer le temps.

Mon cœur s’est vite embrasé pour quelques étincelles
Brûlé pour des années par une vie auprès de celle
Qui a mis dans sa paume tout le sel de mes envies
Et l’a jeté au vent sans s’assurer de ma survie

Ils m’ont promis la lune et les étoiles sous leurs ailes
Ont épuisé mon corps jusqu’à en faire une ombre frêle
J’ai donné plus que j’n’avais chaque nuit et chaque jour
Laissé sur l’bas côté et oublié au quart de tour

LE PRIX DU TEMPS
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

Un jour on se réveille, un peu trop tard
On regarde en arrière, sans rien y voir
La blessure s’ouvre et l’on découvre
Le prix du temps
On se surprend à aimer, on se surprend à croire
On se prétend aveuglés pour ne rien y voir
Les cieux se couvrent et l’on découvre le prix du temps
Si le temps a creusé ses inlassables sillons
Si mon corps s’est épuisé à oublier ton nom
Quand est passée la foudre alors on découvre
Le prix du temps
Le prix du temps chaque jour plus fort
Plus cher et pourtant on y croit encore
Peu importe ce qu’on prouve tôt ou tard on découvre
Le prix du temps

L’HEURE OU RIEN NE BOUGE
(Paroles et musique : Jean-Christophe Pagnucco)

Lambeaux de démocratie pour suffragants outragés
Placebos, belle embellie
Beaux rêves pour rombières déprimées
Cette incessante insinuation que rien n’est blanc que rien n’est rouge
Mais quel sens à cette sensation d’être une proie qu’on traque et trouve
Le prix d’s’endormir en confiance
Pour se faire prendre à l’heure où rien ne bouge
Sommeil des masses conscience en veille télé guignol en somnifère
Dorures fines sur lit de crasse c’est sûrement ça l’sens des affaires
Diplomatie surintendance secret défense téléphone rouge
C’est l’ballet sourd d’la décadence mort lente d’une vertu qui s’éprouve
Le prix d’endormir en confiance pour se faire prendre à l’heure où rien ne bouge
A l’heure où rien ne bouge
Perdu perdu perdu l’ascenseur est cassé
Vendus vendus vendus nos sens sont des marchés
Les compteurs ont sauté si peu de chances qu’on s’y retrouve
Pas d’marche arrière à l’heure où rien ne bouge
A l’heure où rien ne bouge, bouge, bouge

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